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Semaine en hommage à Bruno Latour 9-14 octobre 2023
Publié le 4 octobre 2023 – Mis à jour le 4 octobre 2023
du 4 octobre 2023 au 1 décembre 2023 Toulouse - Campus du Mirail
Cette semaine d’échanges scientifiques et artistiques entend rendre hommage à la
pensée de Bruno Latour par une série de reprises du geste qui caractérise l’ensemble de son
œuvre : l’enquête. Il s’agira pour les intervenant.e.s de parler et d’expérimenter depuis leur
pratique (en métaphysique, en philosophie, en sciences sociales, en politique, en arts, …) afin de
déterminer comment la pensée de Latour (dans son ensemble ou par un aspect spécifique) a pu
les mettre au travail et les met encore au travail aujourd’hui. Quelles méthodes et quelle manière
de poser les questions les travaux de Latour ont-ils rendu possibles, et qu’est-ce que cela produit
sur nos terrains et pratiques de recherche et de création ? Quels objets, médiums, zones et
réseaux les ouvrages, conférences, expositions, spectacles et autres dispositifs dont Latour était
friand ont-ils rendu visibles, et quelle place occupent-ils dans nos propres enquêtes en cours ?
Que faisons-nous, dans nos recherches, de la zone de contact créée par les échanges entre Latour
et ses compagnes et compagnons de pensée (par exemple Isabelle Stengers, Donna Haraway,
Philippe Descola, Tobie Nathan, Vinciane Despret, Eduardo Viveiros de Castro, …) ? Qu’en est-il
des auteurs et autrices dont Latour hérite et a renouvelé l’actualité (par exemple William James,
Alfred North Whitehead, Gabriel Tarde, Étienne Souriau, Lynn Margulis...) ?
En plaçant cette semaine d’enquêtes sous le signe de la question « Que fait Latour à nos
pratiques [de recherche, de création, et/ou militantes] ? », nous entendons considérer les
propositions de Latour comme un ensemble d’outils dont il nous importe d’hériter en les
mobilisant dans nos propres pratiques, plutôt que comme des catégories de pensée figées dont il
s’agirait de faire l’inventaire. Puisque l’on n’enquête jamais hors-sol, l’accent sera mis sur
l’écosystème de la recherche et de la création à Toulouse et en Occitanie, avec des invitations aux
collectifs avec lesquels des relations de travail et de collaboration existent déjà (l’équipe du
bourgeon bordelais « Où atterrir ? » et le Groupe d’Études constructivistes de l’Université Libre
de Bruxelles, par exemple).
pensée de Bruno Latour par une série de reprises du geste qui caractérise l’ensemble de son
œuvre : l’enquête. Il s’agira pour les intervenant.e.s de parler et d’expérimenter depuis leur
pratique (en métaphysique, en philosophie, en sciences sociales, en politique, en arts, …) afin de
déterminer comment la pensée de Latour (dans son ensemble ou par un aspect spécifique) a pu
les mettre au travail et les met encore au travail aujourd’hui. Quelles méthodes et quelle manière
de poser les questions les travaux de Latour ont-ils rendu possibles, et qu’est-ce que cela produit
sur nos terrains et pratiques de recherche et de création ? Quels objets, médiums, zones et
réseaux les ouvrages, conférences, expositions, spectacles et autres dispositifs dont Latour était
friand ont-ils rendu visibles, et quelle place occupent-ils dans nos propres enquêtes en cours ?
Que faisons-nous, dans nos recherches, de la zone de contact créée par les échanges entre Latour
et ses compagnes et compagnons de pensée (par exemple Isabelle Stengers, Donna Haraway,
Philippe Descola, Tobie Nathan, Vinciane Despret, Eduardo Viveiros de Castro, …) ? Qu’en est-il
des auteurs et autrices dont Latour hérite et a renouvelé l’actualité (par exemple William James,
Alfred North Whitehead, Gabriel Tarde, Étienne Souriau, Lynn Margulis...) ?
En plaçant cette semaine d’enquêtes sous le signe de la question « Que fait Latour à nos
pratiques [de recherche, de création, et/ou militantes] ? », nous entendons considérer les
propositions de Latour comme un ensemble d’outils dont il nous importe d’hériter en les
mobilisant dans nos propres pratiques, plutôt que comme des catégories de pensée figées dont il
s’agirait de faire l’inventaire. Puisque l’on n’enquête jamais hors-sol, l’accent sera mis sur
l’écosystème de la recherche et de la création à Toulouse et en Occitanie, avec des invitations aux
collectifs avec lesquels des relations de travail et de collaboration existent déjà (l’équipe du
bourgeon bordelais « Où atterrir ? » et le Groupe d’Études constructivistes de l’Université Libre
de Bruxelles, par exemple).