Equipe de Recherche sur les Rationalités Philosophiques et les Savoirs (ERRAPHIS)
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Première déduction de la Troisième section + Deuxième déduction de la Troisième section + Première époque A
Max Marcuzzi
Publié le 25 juin 2013 – Mis à jour le 25 juin 2013
Quatrième séance, 2 juin 2007. Titre complet : Première déduction de la Troisième section (Déduction de la synthèse absolue contenue dans l’acte de la conscience de soi) + Deuxième déduction de la Troisième section (Déduction des moyens termes de la synthèse)+ Première époque A (l’intuition de la limitation).
Du chapitre II, Schelling retient pour commencer l’unicité absolue de l’acte de la conscience de soi, incluant toutes les déterminations du Moi et « tout ce qui est en général posé pour le Moi » (571). Il reprend et développe ainsi le dernier paragraphe du chapitre précédent, qui posait à la fois l’unité du Moi et la nécessité de séparer le traitement des aspects du Moi en vue de l’exposition du système. Par là est donnée une indication générale de méthode : si le Moi est un acte, alors cet acte va devoir être décomposé « en plusieurs actes particuliers ». Comme on a vu que le Moi est une synthèse, le multiple synthétisé va consister en ces actes particuliers. La méthode va donc consister à développer l’étude de cette synthèse afin de faire « pour ainsi dire naître successivement sous nos yeux ce qui est posé en même temps et tout d’un coup en elle ».
C’est cette décomposition puis réunion des actes particuliers que Schelling appelle ici déduction, parce qu’elle va montrer que l’acte ne peut consister qu’en cette synthèse. Puis Schelling pose une seconde tâche, qui sera de « trouver le contenu entier de cet acte », et qui consistera donc à exposer cet acte dans sa fragmentation artificielle qui permet seule de le comprendre dans son unité effective.